La Cala de Sant Llorenç, où la mer a ouvert une brèche!
Nous revoilà, aujourd'hui nous voulons vous montrer un coin, comme tant d'autres à Minorque, très peu fréquenté et difficile d'accès. Il s'agit de la crique de Sant Llorenç, à l'extrémité de l'embouchure du ravin ou torrent de sa Torre Vella. Une crevasse qui s'ouvre sur la mer et dont la longueur ne dépasse pas 30 mètres. Il s'agit d'une crique intacte composée de gravier et de sable grossier (encore en formation) et entourée de hautes falaises avec peu de végétation (chose inhabituelle dans le sud).
Ses fonds marins et la petite taille de la crique découragent les bateaux d'ancrer, mais ceux qui osent atteindre ce coin solitaire de Minorque peuvent profiter d'une belle expérience de plongée en apnée. Il n'y a évidemment aucun service d'aucune sorte et l'accès par voie terrestre n'est pas exactement une promenade, car la descente du ravin est complexe en raison du grand nombre de rochers à trouver.
Si vous décidez de vous perdre dans cette petite crique singulière, vous devez être bien équipé avec de l'eau, de la nourriture et une bonne ombre. Bien que l'accès par la route soit relativement facile, il suffit de suivre les panneaux indiquant un endroit proche. Ensuite, comme nous l'avons déjà mentionné... tout est compliqué par les difficultés du parcours pédestre. La meilleure chose à faire est d'engager un service qui vous emmène par la mer et vient ensuite vous chercher.
Si vous venez à Ca s'Arader, nous serons heureux de vous expliquer la beauté de cet endroit, mais pour y arriver... il faut y penser! Nous ne le recommanderions jamais au milieu de l'été!
Vous pouvez nous contacter par le biais de notre site web - www.casarader.com ou par courriel à reservas@casarader.com, également par téléphone au +34 670 222 115, et par Whattsapp ou Telegram au même numéro.
Ca s'Arader doit son nom aux artisans menuisiers de Minorque, qui utilisaient le bois d'olivier sauvage indigène pour fabriquer toutes sortes d'outils pour la campagne. Dans le passé, ce commerce était essentiel à l'économie de l'île et se transmettait de père en fils. Aujourd'hui, les quelques laboureurs restants se consacrent à la fabrication de barrières, de tables, de bancs ou de tabourets, entre autres éléments.